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LES AMIS DU PASSE DE MITRY-MORY - LES ORIGINES DE MITRY-MORY (Fin).

 

Lefèvre D'ETAPLES théologien et ERASME, grâce à leur connaissance du Grec et de l'Hébreu, traduisent la Bible dont on ne connaissait qu'une version latine assez contestable. Mitry a toujours fait partie de l'évêché de Meaux dont l'évêque Guillaume IV BRICONNET (1516-1534) était charitable, il distribuait d'abondantes aumônes. Voulant ranimer dans son diocèse le goût des études, il y appelle plusieurs savants qui vont simplifier le déroulement de la messe en substituant avec prudence le français au latin. l'hérésie s'implante dans le diocèse de Meaux et au XVIIe siècle les protestants ont leur lieu de réunion à Mitry, dans la chapelle du château de Bois-le-Vicomte ce qui donnera du souci à BOSSUET (évêque de Meaux).

CHANTER LES LOUANGES DE DIEU: Les pauvres habitants de notre village ont toujours été soumis à leur maîtres, seigneurs ou clergé, ils ont bâti leur église (Saint-Martin) et voulu chanter les louanges de Dieu au son d'un petit orgue qui fut remplacé par le grand orgue actuel construit en 1643, qui est classé monument historique. Il semble qu'à Mitry-en-France dès le XIIe siècle se soit installée une maladrerie (léproserie) et un hôtel Dieu. Cet établissement recevait les lépreux et était situé à l'entrée du chemin vert de Tremblay, chemin aujourd'hui disparu, qui aboutissait à la route de Paris (dite des petits ponts). Des restes de cette maladrerie subsisteront jusqu'au XIXe siècle et en 1820, disparaîtra la chapelle. L'hôtel Dieu accueillait et soignait les malades pauvres, il comprenait une maison sise à Mitry (aujourd'hui place de la République, poste du Bourg) avec 73 arpents de terre et 7 quartier de bois. Un administrateur nommé par le comte de Dammartin, en gérait les revenus. A partir du 26 mars 1695, une lettre patente du roi Louis XIV, réunit les biens et revenus de l'hôtel Dieu et de la maladrerie en un unique hôpital. Cet hôpital est doté en 1693 de deux sœurs de charité chargées par BOSSUET d'héberger des malades (4 lits pour les hommes, 2 pour les femmes) mais dès 1698, les malades préfèrent rester chez eux et les sœurs viennent à domicile. Il est doté également d'une "apoticayrie" où se trouvent les médicaments et il doit accueillir les écoles pour les jeunes filles. Sous la troisième République cet hôpital deviendra bureau de Bienfaisance.

 

Jacques DEVIGNAT.

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