LA RESISTANCE A MITRY-MORY - TEMOIGNAGE DE JEAN MERCIER.
Le 10 novembre 1942, MERCIER fut désigner pour partir travailler en Allemagne à CHEMNITZ au titre du travail obligatoire. Se retrouvant comme " réfractaire " la police l'arrête a son domicile le 15 septembre 1943, il fut emmener avec un de ses camarade Pierre PICON, de MIYTR-MORY à la maison d'arrêt de MELUN. Il profita d'une visite médicale pour s'évader et rentrer dans la résistance locale F.T.P.F sous les ordres du commandant " C TORAS ", le commandant " Dives GOURGET dit Pierrot " du lieutenant " ESSLMIK le FAUCHEUX de TREMBLAY " et Ernest CORNILLAT de VILLEPARISIS .
MERCIER à participé aux sabotages ( voies ferrées ) lignes Téléphoniques, distributions de Tracts. Avec René BOHEC de VILLEPARISIS nous avons descendu la route pavé, en direction de MITRY-MORY ou les Américains étaient bloqués par une mitrailleuse Allemande en action. Elle était installer à l'embout du verger de la ferme Prud'homme dans le jardin de Monsieur CANVILLE et balayait la plaine et la départementale. Le jardin de Monsieur CANVILLE se trouvait au fond à droite de la rue FULBERT. Un autre groupe dirigé par Ernest CORNILLAT et des résistants de la région Parisienne arrivaient par la plaine venant de la VILLETTE AUX AULNES se sont joint à notre groupe pour débusquer les Allemands en faisant usage de leurs armes. Ils furent fait prisonniers et ramenés au P.C de la Mairie Annexe de MITRY LE NEUF. Pour information les combats avaient déjà commencer le 28 Août au soir, et Roland MERCIER à rejoint la section F.F.I conduite par le lieutenant " Jules VESSE " , une centaine de F.F.I ont été placé au pont du canal de VILLEPARISIS - MITRY pour éviter que les Allemands ne le fasse sauter. A la libération, ce fut par le souterrain de la gare de MITRY que la première Jeep arriva avec deux officiers Américains.
TEMOIGNAGE ECRIT DE MONSIEUR JEAN MERCIER.
JACQUES DEVIGNAT
LA RESISTANCE A MITRY - MORY - TEMOIGNAGE DE MAURICE DAGUET.
Le 28 Août 1944, Jean MAILLARD et Maurice DAGUET avaient pour mission la distribution des brassards F.F.I aux résistants de MITRY - MORY. Vu le recul des Allemands, dû à la percée Américaine et aux résistants de la région Parisienne, nous avion pris la décision de passer par la plaine juste derrière l'entreprise LEGENDRE. A mi-chemin nous nous sommes fait mitrailler par les soldats Allemands cachés dans des trous individuels, nous avons été obliger de courir et nous couchés jusqu'à la route de JUILLY, à ce moment nous nous sommes séparés.
Quelques temps après vu l'augmentation des bruits de fusillades " DAGUET " se mit à l'abri dans une cave se trouvant sur la droite de la rue de Juilly, endroit que je ne peut me rappeler l'emplacement exact . Il y avait déjà quelques personnes qui avaient comme moi, au bout de dix minutes que je me trouvait là, lorsqu'un soldat allemand descendit la moitié des marches mitraillette à la main, il nous mis en joue. Chacun de nous à bien cru ce jour là que sa dernière heure était arrivée Puis se ravisant il remonta les marches en reculant et disparu.
Vu la débandade des Allemands ce 28 Août 1944, peut-être cherchait-il aussi à se caché !
TEMOIGNAGE ECRIT DE MONSIEUR MAURICE DAGUET.
JACQUES DEVIGNAT