XVIIe siècle 1629 : L'acte de vente de la terre de Mitry par le Duc de Montmorency, comte de Dammmartin, au Cardinal de Richelieu en date du 28 décembre 1629, stipule entr'autres articles de la vente "item un droit de foire au dit Mitry par chaque an, le jour de la Saint-Luc en octobre, et pendant icelle foire, droicts de places, aulnages et poids, droicts de languéage et visitation de porcs et sur tous les marchands et marchandises qui se vendent pendant cette dite foire" (archives départementales de Seine-et-Marne Melun E 1075).
En 1669 : on trouve l'énoncé des mêmes droits dans des lettres de terriers accordées par le roi, en date du 16 novembre 1669, à messire Barthélémy Hervart, conseiller et secrétaire du roi, à cause de l'acquisition qu'il vient de faire de ces mêmes terres et seigneuries de Bois-le-Vicomte, à Mitry-Mory, la Villette-aux-Aulnes et du fief de novion-le-comte. (archives départementales de Seine-et-Marne Melun E 1069).
A lui aussi seront dû les droits de places et d'aunages sur toutes les marchandises qui s'exposent, se vendent et se débitent, le jour de foire qui se fait ordinairement le jour de la Saint-Luc, dix-huitième d'octobre.
XVIIIe siècle 1700 : Les minutes du greffe de la prévosté de Mitry-Mory et Bois-le-Vicomte (archives départementales de Seine-et-Marne Melun B 141), contiennent de nombreux rapports de juridictions et entr'autres on y relève cette plainte de Aquilin Domont, armurier à Mitry, qui était le jour de la foire de Saint-Luc à neuf heures du soir au cabaret de la veuve Chantepye, qui reçue un coup sur la tête, qui lui enfonce le crâne. Le 20 octobre Jean Barat dépose que le jour de la foire, deux jeunes auraient volés une couverture de cheval, sans aucun doute, cette foire devait faire venir de nombreux étrangers à Mitry.
Jacques Devignat.