RAPPORT D'UNITE N° 81 DU 8ème REGIMENT D'INFANTERIE AMERICAIN.

Le 29 Août 1944, le 2éme Bataillon du 8éme Régiment d'Infanterie en colonne de compagnie E.F.G ont rencontré l'équivalent d'une compagnie d'Allemands enfouis derrière un mur de pierre, juste au sud de MITRY-MORY. Les compagnies ont successivement été poussées à travers la ville et au terme de la bataille ont compté environ 50 soldats Allemands tués ou blessés et environ 70 prisonniers.

Récits de Soldats de la Compagnie G :

Lieutenant George DEVINE : Chef de la 3éme Section et plus tard Commandant de la Compagnie. A plusieurs Kilomètres. de PARIS se trouve la petite ville de MITRY- MORY. Nous étions d'abord à environ 300 mètres de la ville derrière des meules de foin et nous tirions des coups de feu depuis un mur de pierre, à l'abord de la ville. Je courais d'une meule à l'autre. Je me revois clairement en train de parler à Nick NOVAK, sergent de la 3éme Section, lorsqu'une balle de mitrailleuse est passée entre sa tête et la mienne. J'ai eu une peur d'enfer. Nous n'avons pas essuyé de feux d'artillerie de la part des Allemands ce jour là, seulement des feux de munition légère. Nous avons fini par forcer notre chemin jusqu'à la gauche de la ville, près d'un cimetière. Puis nous nous sommes retrouvés dans le centre de la ville où nous avons trouvé les Français qui remplaçaient les drapeaux allemands par des drapeaux américains. Une autre compagnie était entrée depuis un autre côté de la ville. Le bataillon a regroupé plus de 100 prisonniers ici.

Sergent James CONWAY, section des Munitions.

Je me souviens d'une petite ville ( MITRY-MORY )où les Allemands se cachaient. Nous avions l'ordre d'attaquer : La Compagnie G, à gauche de la ville .Noue avons avancé à travers à travers de betteraves.. Nous avons essuyé des feux de munition légère. Nous avons rampés à travers le champ en essayant de rester hors de vue. Ils ont remarqué que nous étions sue le point de les encercler, et ils se sont retirés. Ils sont venus le long le long de la route et le Capitaine STACKHOUSE ( Commandant de la Compagnie G ) jusqu'à ce qu'il soit blessé ) m'a donné l'ordre de les attaquer aux obus de. mortier. Avant que je ne puisse ajuster mon tir, Ils ont levé un drapeau blanc. Ils étaient environ 150, dans un cimetière. Nous les avons cherchés et les avons faits prisonniers. Pendant que la Compagnie les cherchait, le Sergent NOVAK m'a demandé d'aller dans la ville avec lui et sa section. j'étais assez stupide d'y aller. Lorsque nous sommes arrivés en ville, nous avons réalisé qu'il y avait encore des Allemands là. Une dame âgée nous a montré du doigt une maison, plus haut dans la rue. Lorsque nous nous sommes approchés, ils se sont rendus, environ une trentaine. La plupart étaient des officiers et des sous-officiers. Nous les avons conduits vers les autres prisonniers.

RECIT DU LIEUTENANT Georges DEVINE et DU SERGENT James CONWAY

Jacques DEVIGNAT

histoire 28 leration de mitry-mory ( 5 )